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Le répertoire

L

a compagnie Irène Tassembédo compte plus d’une quizaine de créations chorégraphiques, toutes pleines d’originalité et de créativité, et plusieurs collaborations artistiques.
Chacune de ses créations est un véritable succès.

Dès 1988, elle monte « Fusion », Diminoïda en 1989 et participe à la Caravane d’Afrique du Sommet de la Francophonie de Chaillot en 1991.

La création de « Yennenga » en octobre 1992 confirme tout le talent de la Chorégraphe Irène Tassembédo.
Pièce pour 7 danseurs et 6 musiciens, ce spectacle ouvre la danse au chant, le chant au jeu, en réconciliant tradition et modernité.

« Wakatti » (mars 1996), « Trouble » (juillet 1996), « Mousso Kassi, Pleurs de la femme » (juin 1997), « Kôbendé, Eau trouble » (1998), « Mousso Ka Miriya » (2001) remportent le même succès.

« Souffles », créé en 2003 pose un regard sur l’esthétique du corps noir et l’esclavage.

En 2004, « Carmen CFA », comédie musicale créée pour le Sommet de la Francophonie de Ouagadougou, transpose le personnage de Carmen de Mérimée dans l’Afrique contemporaine.

Suivront « Des Espoirs » (2005) sur la mémoire du génocide rwandais, « Le Sacre du Tempo » (2008) dans lequel cinq percussionnistes mènent les habitants du village à la perte de leurs repères, au déséquilibre puis à un état de transe par leurs pulsations primales, « Landa Siko » en 2009. Créée en collaboration avec SANKOFADANSAFRICANA, cette dernière pièce entreprend un voyage initiatique afin de permettre aux danseurs colombiens de respirer et vivre dans cette petite partie de l’Afrique, trouver le langage juste pour exprimer ce rêve de traditions, s’approprier l’essence de cette tradition pour qu’elles deviennent la leur.

En 2010, la Compagnie Irène Tassembédo revient avec le triptyque « Sirakan, Mousso et Lacrima » pour célébrer la diversité et la force de la rencontre, de la féminité et de la nécessité de se battre pour survivre… et vivre malgré tout.

En Janvier 2016, Irène Tassembédo créé Kombibissé, (La Jeunesse, en Moré), une chorégraphie musicale qui reprend avec 42 artistes danseurs, acroabtes, chanteurs et musiciens, les grands espoirs de la jeunesse Africaine.

 

1989

Diminoïda

Il fait sombre, noir, dense… une voix s’élève…Pulsion de la musique et lumière qui monte peu à peu…
L’espace de la cité se découvre. Espace étrange, contraint. Espace étroit ou le ciel s’est abattu à quelques centimètres de la terre.
Sortilège primitif. Vie au ras du sol. Retour à l’animal dont les habitants ne se liberant qu’apres avoir donné satisfaction aux divinités.
Et cela au prix de trois épreuves. Trois rituels de danses et de chants…
Défi constamment renouvelé face aux forces du mal qui s’interposent sans cesse.
Lutte vers la lumière, en laquelle la reine et son peuple s’uniront pour sauver DIMINOIDA, cité intemporelle.

Photo Diminoïda

1992

Photo Yennenga

Yennenga

Yennenga est l’histoire d’une rencontre.
Celle de la Chorégraphe Irène Tassembédo et du groupe instrumental Koko, dont la musique plonge ses racines dans la plus pure tradition africaine.
Rencontre entre les 7 danseurs de la Compagnie Irène Tassembédo, rompus aux techniques du Jazz ou de la danse moderne et de 6 musiciens balafonistes, percussionnistes venus du Burkina Faso.
Durant son séjour de plus d’une dizaine d’années en France, Irène Tassembédo n’a jamais renié la tradition. Elle a simplement cherché à la débarrasser du folklore, dans le but d’inscrire la danse africaine dans le temps présent et d’en faire un art aujourd’hui.
Yennenga porte un témoignage de cette volonté. Celle d’une chorégraphe qui ouvre la danse au chant, le chant au jeu, en réconciliant tradition et modernité.

1996

Wakatti

Le temps…
Le temps qui s’écoule entre l’adolescence et l’âge adulte de l’insouciance
Et celui de l’inquiétude, entre la génération qui n’a peur rien et celle
Qui craint pour son avenir…
En trois tableaux, le ballet évoque ces étapes successives de la vie
L’adolescence, avec son impatience, sa toute puissance et sa témérité.
L’entre-deux-âge des études, des amis et des premiers amours, des passions et des projets d’avenir.
L’âge de la maturité enfin, de la vie active, de la famille, mais aussi de la montre, les crédits, les contraintes et du stress…
Le temps qui passe si vite…
Et la vie continue…

Photo Wakatti

2001

Photo Mousso ka miriya

Mousso Ka Miriya

« C’était une femme sans histoire, pour sa belle histoire…
Elle s’appelait Binta.
Elle avait connu le bonheur, les malheurs, les souffrances d’une fille, d’une épouse et d’une mère.
En somme, elle était une femme normale, parmi tant d’autres.
Elle m’a séduite, touchée, révoltée.
Comment parler d’elle…? Difficile.
Elle est une énergie, une phrase, une note de musique, un mouvement, tout simplement, une danse.»

2003

Souffles

Le lien est puissant entre l’esthétique du corps noir et l’histoire politique immédiate des peuples d’Afrique et Africain-Américains.
Méprisée, animalisée et bafouée aux temps de l’esclavage et des colonies, la beauté de l’homme noir aura dû regagner pas à pas la place qu’elle avait à l’âge classique.
Les regards sur l’homme noir ont ainsi changé de concert, au double plan esthétique et politique dans la 2ème moitié du XXème siècle, grâce à des contributions aussi diverses que celles de Luther King, Senghor, Mohamed Ali, Mandela, Sow et même Riefenstahl.
La danse cristallise cette transformation des regards comme aucun autre art.

Photo Souffles

2004

Photo Carmen Falinga Awa

Carmen Falinga Awa

«Fille du voyage, Carmen est une déracinée qui lutte, là où elle se trouve, pour l’existence, la sienne.
Mais c’est une lutte joyeuse qu’elle mène avec l’énergie de ceux qui se moquent du danger et ne regardent pas en arrière.
Comme un funambule, elle danse sa vie sur un fil : avec insouciance, le sourire aux lèvres.
Sachant toutefois que chaque faux pas peut l’entraîner dans le vide. Elle vit ça comme un défi. Comme un jeu.
Qu’il s’agisse de ses amours, de ses affaires ou de son plaisir, Carmen travaille sans filet. C’est sa manière à elle d’être libre.»

2005

Photo Des espoirs

Des espoirs

« Des guerres avec leurs colonnes de réfugiés, de rescapés, ne cessant de déferler dans toute l’Afrique.
Des réfugiés, des rescapés sillonnent le monde à la recherche d’un bout de terre où poser leurs baluchons et ce qui leur reste pour recommencer à zéro.
Repartir de bon pied, se fabriquer des raisons de survivre à défaut de mourir.
Recommencer : refaire dix, cent fois le même enfant, la même maison, le même amour…
Pour nous, il semble si facile de se ramasser et de se continuer en attendant de se briser, de se brûler et de crever pour de vrai… »

2008

Le sacre du tempo

Il était une fois, dans un village, un tabouret sacré.
Ce tabouret était unique en son genre de par le rôle qu’il jouait dans la vie des habitants du village.
Il était en effet tout à la fois le gardien, le totem et le régulateur du village.
Il avait entre autres le pouvoir d’aider les femmes qui ne pouvaient enfanter, de soigner les enfants et les vieux.
Il était réputé être surtout à l’écoute des femmes du village et donc par leur intermédiaire à l’écoute de toute la communauté.
On pratiquait près de lui des sacrifices pour les ancêtres, on se consultait et se confiait, on restait des heures entières à méditer dans la case du tabouret sacré.

Photo Sacre du tempo

2009

Photo Landa Siko

Landa Siko

Le thème du spectacle, c’est le rêve de traditions, le voyage, la rencontre de ses traditions africaines qui ont des similitudes avec certaines régions noires de la Colombie, tel que l’enterrement du cordon ombilical à la naissance d’un bébé. Ce qui se fait toujours dans certains pays d’Afrique, au Burkina Faso notamment.
L’enterrement du cordon ombilical, scelle ton appartenance à une famille, un groupe à une tradition. Comme si ce rite te rappellera toujours d’où tu viens.
C’est un voyage initiatique, pour respirer et vivre dans cette petite partie de l’Afrique qui leurs sont loin et proche à la fois, trouver le langage juste pour exprimer ce rêve de traditions, s’approprier l’essence de cette tradition pour qu’elles deviennent la leurs.

2010

Photo Triptyque MSL

Triptyque MSL

Mousso Sirakan et Lacrima, trois petites pièces pour célébrer la diversité et la force de la rencontre, de la féminité et de la nécessité de se battre pour survivre… et vivre malgré tout.
Ce triptyque, d’une durée d’1h15, signe la seconde création chorégraphique majeure d’Irène Tassembédo depuis son retour au Burkina Faso.
Avec une équipe artistique et technique d’origine diverse qui répond aux exigences professionnelles qu’on lui connaît volontiers, Irène Tassembédo invite douze interprètes dont sept (7) danseurs et quatre (5) musiciens de grand talent sur scène pour aborder ces thématiques qui lui tiennent à cœur.
Mousso - Sirakan - Lacrima, un triptyque pour sonner le carillon de la vigilance sur la fragilité et l’urgence de consolider les acquis éphémères par l’indispensable acte de la transmission.